Edito Magazine, N° 43 (fév-mars 2008)
Parler des choses ou des gens
"La population des villes est en constante augmentation. C’est peut-être pour lutter contre la solitude urbaine – phénomène corollaire – que les médias présentent toujours des visages ; connus ou en passe de le devenir ; grave ou rieur à la pose ou en action.
Une interview sur un sujet ?
Non plutôt l’interview d’une personnalité, ou mieux son portrait. Et la lutte est inégale. Certes, les gens parlent des choses, mais l’empathie l’emporte toujours. Face à l’humain, la sympathie ou l’antipathie, la soif de s’identifier ou le besoin de cristalliser son ressentiment prennent toujours le pas, et ne restent que les gens. Il y a pourtant quelque noblesse à faire vivre des idées, à bousculer des concepts ou à penser demain, mais l’époque ne doit pas être à ça.
Une piste : si l’information devient un spectacle, c’est peut-être dans ce qui se présente comme spectacle qu’il faut chercher l’information."
Angelo Cirimele